Vous êtes expatrié en Belgique et vous souhaitez acheter un bien immobilier en France ? Les démarches sont un peu plus compliqués que si vous viviez en France , cependant ne vous inquiétez pas c’est tout à fait possible. Nous vous expliquons tout le processus en détail dans cet article.
Ce type de prêt vous concerne si vous êtes expatriés en Belgique et que vous souhaitez acheter une résidence secondaire pour les moments où vous rentrez en France rendre visite à votre famille. Il est aussi intéressant si vous souhaitez faire un investissement locatif.
Que vous ayez un contrat local ou d’expatriation certaines difficultés se présenteront. Les banquiers sont en effet souvent frileux dans ce type de cas et ils seront peu enclins à vous proposer un bon taux immobilier. Le fait de ne pas vous avoir sous les yeux ne les rassurera pas ; il vous faut donc être stratégique quant à votre demande de prêt. Nous sommes donc là pour vous conseiller.
La première chose que vous devez vérifier est la possible réalisation de votre projet ou non. En fonction du montant du bien immobilier que vous avez en vu et de votre apport personnel vous aurez plus ou moins de chance d'être financé. Vous devez vous renseigner sur les spécificités du financement des non-résidents. Ces conditions sont plus difficiles car les banques prennent plus de précautions concernant l’attribution d’un prêt immobilier lorsqu’il s’agit d’un non résident.
La peur des banques est que vous ne soyez pas joignable et que le dossier engrange des complications. Montrez leur le contraire en faisant preuve d'une grande disponiblité et d'une forte réactivité.
Grâce à un courtier en crédit immobilier vous pouvez contourner ces incommodités. D’autant que les experts de chez Pretto par exemple traitent très souvent des dossiers de non-résidents. Ils sont donc tout à fait en mesure de vous aider.
La difficulté que vous aurez à réaliser votre prêt immobilier dépend du pays d’expatriation. La Belgique n'étant pas un pays "à risque", les banques seront moins frileuses que pour d'autres expatriés.
Dans le cadre d’un dossier non-résident le dossier est différent des dossiers traditionnels. Les banques doivent étudier des documents qui peuvent être différents comme par exemple lors d’un prélèvement de l’impôt à la source pratiqué depuis longtemps en Belgique. Les banques analysent vos fiches de paie mais aussi le tax-return.
Monter votre dossier sera plus ou moins compliqué en fonction du type de contrat de travail que vous avez ainsi que de l’entreprise qui vous embauche. Cela peut être un facteur rassurant pour les banques car les contrôles seront plus faciles.
Les réticences des banques à prêter aux non-résidents vient aussi du fait que cela n'est pas toujours rentable. Les banques lorsqu’elles accordent un prêt vont gagner de l’argent grâce à la domiciliation de vos revenus, ainsi qu’aux comptes épargne que vous ouvrirez dans leur banque etc. Or si vous êtes non-résident vous ne pourrez pas domicilier vos revenus dans cette banque, dans le meilleur des cas vous domicilierez les revenus locatifs si votre achat immobilier est un investissement.
Vous avez donc peut-être intérêt à choisir d'investir en Belgique. Les démarches seront plus simples, et Yago pourra vous fournir une bonne assurance habitation.
Lors d’un achat immobilier, si vous êtes résident ou non, la banque exigera que vous constituez un apport personnel. C’est-à-dire une somme d’argent qui servira à compléter la somme empruntée à la banque pour financer votre projet.
En général le minimum d’apport est 10% du prix du bien immobilier car cela couvre les frais de notaire et de garantie. Cependant dans le cas d’un non-résident, la banque exigera un apport minimum de 30%. Pretto, une start-up qui permet d'obtenir de bon prêt immoblilier en France travaille avec les meilleurs experts. Ils peuvent obtenir un prêt si la somme de votre apport et de votre épargne est de minimum équivalente à 25% du prix du bien.
En tant que non-résident vous devrez aussi épargner sur un produit financier de la banque tels qu’une assurance vie ou un livret d’épargne.
Bon à savoir : Si vous réussissez à obtenir un prêt pour votre achat immobilier, vous aurez aussi besoin d' une assurance de prêt immobilier pour couvrir votre banque si vous avez un problème de santé. En tant qu’expatrié, on vous demandera surtout les garanties Décès et PTIA. Un conseil : pensez à faire une délégation d’assurance en prenant une assurance extérieure à la banque pour faire des économies.
Vous avez passé chacune des étapes et vous avez trouvé une banque qui est prête à financer votre projet immobilier, passons maintenant en revue les différents avantages d’un investissement en France.
Lorsque vous êtes propriétaire en France, vous payez des impôts fonciers. Pour favoriser l’accès à la propriété, le pouvoir public a mis en place en 1993 un dispositif de levier de défiscalisation. Cela consiste à acheter un bien ancien puis de le rénover dans le but de le louer. Les frais que vous allez débourser pour les travaux représentent des charges foncières, elles peuvent être déduites des revenus locatifs afin de retirer un déficit foncier. Ce déficit foncier peut être déduit des revenus locatifs.
L'avantage si vous investissez en Belgique est que vous n'aurez pas à payer l'impôt sur la fortune immobilière. Avant d'investir en France, réfléchissez donc à deux fois !
Si vous décidez d'investir en Belgique pour un investissement locatif, il vous faudra penser à souscrire le bon contrat d'assurance habitation.