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Devenir indépendant en Belgique est une décision qui implique des responsabilités et des choix stratégiques. L’un des premiers dilemmes est de choisir entre le statut d’indépendant à titre complémentaire et celui à titre principal. Dans cet article, Yago compare ces deux options pour vous aider à faire le bon choix.
Le statut d’indépendant complémentaire s’adresse aux personnes qui exercent déjà une activité principale (comme salarié, fonctionnaire ou enseignant) et souhaitent lancer une activité indépendante en parallèle. Il est idéal pour tester une idée ou développer un revenu secondaire tout en conservant la sécurité d’un emploi fixe.
Un indépendant à titre principal exerce son activité comme source de revenus principale. Cela signifie que cette activité est votre occupation principale et que vous ne disposez pas d’un autre emploi salarié.
Oui, il est tout à fait possible de cumuler les deux statuts. C’est d’ailleurs l’un des avantages du système belge, qui permet de bénéficier de la stabilité d’un contrat de travail tout en explorant une activité entrepreneuriale.
Les conditions pour devenir indépendant complémentaire tout en étant salarié sont simples :
Vous devez exercer un emploi d’au moins mi-temps ;
Votre activité indépendante ne doit pas empiéter sur votre contrat de travail (clause de non-concurrence, respect des horaires, etc.).
Ce cumul vous permet de tester votre projet sans prendre de risques financiers importants, car vous conservez votre couverture sociale via votre emploi principal.
Comme tout indépendant, vous aurez des frais liés à votre activité : matériel, location d’un espace de travail, frais de déplacement, etc. Heureusement, ces dépenses peuvent souvent être déduites fiscalement.
Les revenus générés par votre activité indépendante sont soumis à l’impôt sur le revenu. Ces revenus seront additionnés à ceux de votre emploi salarié, ce qui peut faire grimper votre taux d’imposition. Cependant, des déductions fiscales spécifiques aux indépendants peuvent atténuer cet impact.
En tant qu’indépendant complémentaire, vos cotisations sociales sont calculées sur vos revenus indépendants. Elles sont souvent plus faibles qu’en titre principal, car vous bénéficiez déjà d’une couverture sociale via votre emploi salarié. Toutefois, vous devez payer un montant minimum, même en l’absence de revenus.
Choisissez un guichet d’entreprises agréé pour enregistrer votre activité et obtenir votre numéro d’entreprise.
Si votre activité est soumise à la TVA, cette démarche est obligatoire.
C’est obligatoire, même si vous êtes indépendant complémentaire. Vous devrez payer des cotisations trimestrielles.
Bien que ce ne soit pas obligatoire, avoir un compte dédié simplifie la gestion de vos finances.
Assurez-vous que votre activité indépendante est compatible avec votre emploi salarié, notamment en vérifiant les clauses de votre contrat de travail.
Le choix entre titre complémentaire et principal dépend de votre situation professionnelle, de vos ambitions et de votre appétence pour le risque. Si vous cherchez à tester une idée ou à compléter vos revenus, le statut d’indépendant complémentaire est idéal. En revanche, pour ceux qui veulent se consacrer pleinement à leur projet entrepreneurial, le titre principal offre la liberté nécessaire.
Quel que soit votre choix, entourez-vous de conseillers pour réussir le lancement de votre activité !
Date de publication : 21/11/2024
Tanguy a participé à la création de Yago en 2015, il dirige aujourd'hui les équipes produit et after sales. Tanguy est courtier agréé par la FSMA, il suit chaque année plus de 20 heures de formations agréées par la FSMA ; il est également coach et formateur de nos équipes. Enfin, il est régulièrement invité sur des podcasts et émissions télé pour vulgariser l'assurance.